Un travail plus ciblé à la présentation du projet et des NUS sélectionnées est en cours grâce aux rencontres avec les institutions et les communautés locales dans les territoires d’intervention de Sustlives.
L’Alliance Bioversity – CIAT, représentée par Abdel Kader Naino Jika, s’est rendue à Ouagadougou et dans les localités d’intervention du projet au Burkina Faso, du 13 au 30 juin pour organiser des missions d’information ainsi que des assemblées communautaires dans les sites du projet. Pour ce faire, L’Alliance Bioversity – CIAT a travaillé en étroite coopération avec l’Université Joseph Ki-Zerbo, représentée par Romaric Nanema, Fanta Tietiambou et Zakaria Kiebré, ainsi qu’avec Afrique Verte Burkina, représentée par Narcisse Ouedraogo.

Les rencontres sur le terrain ont débuté le 14 juin dans les villages de Pabré et Koubri, où la délégation des partenaires de Sustlives a pu rencontrer des représentants de la préfecture de Pabré ainsi que le Secrétaire Générale de la mairie et le chef du village de Koubri. Le 15 juin dans la mairie de Ziniaré (région Plateau-central), où la délégation a rencontré Madame le Gouverneur de la Région, la Directrice régionale de l’agriculture, le Président de la chambre régionale de l’agriculture et le Secrétaire Général de la mairie.

Dans le village de Kolgondiessé et le village de Songpelecé (province Oubritenga, région Plateau-central) la délégation a rencontré les chefs et les notables des villages qui ont assuré leur soutien aux activités de Sustlives. Ensuite, dans ces deux villages les deux premières assemblées villageoises se sont tenues le 22 juin.

Dans la ville de Kombissiri (province Bazèga, région Centre-sud) une réunion s’est déroulée avec la Directrice régionale de l’Agriculture et le Secrétaire Général de la chambre régionale de l’agriculture. Ensuite la délégation a rencontré la Directrice provinciale de l’agriculture et le Secrétaire Générale de la mairie.

Dans le village de Goudrin (province Bazèga, région Centre-sud) l’équipe de travail a pu rencontrer le chef et les notables et planifier une assemblée villageoise qui s’est tenue le 23 juin.

Dans la ville de Koudougou (province Boulkiemdé, region Centre-ouest), une réunion institutionnelle s’est déroulée avec le Directeur régional de l’agriculture et le Directeur de la chambre régional de l’agriculture.

Le 21 juin la délégation s’est rendue à Godin (province Bazèga, région Centre-sud) pour rencontrer les conseilleurs villageois de développement et le chef du village.

Le 24 juin dans le village de Loumbila une assemblée villageoise a permis de discuter avec les groupements locaux et des coopératives agricoles sur les problèmes relevés dans la conservation de la variété des cultures locales.

Le 27 juin deux autres assemblées villageoises ont été organisées, le matin à Pellbilin et l’après-midi à Pella (province Boulkiemdé, région Centre-ouest), alors que le 28 juin les assemblées se sont tenues dans les villages de Nindaga et de Meninga.

Dans son programme d’action pour la valorisation des cultures traditionnelles et l’exploitation de leurs potentialités nutritionnelles et économiques, le projet Sustlives inclue un travail d’accompagnement des institutions publiques, des organisations paysannes et de nouvelles petites entreprises de jeunes et de femmes.

Les rencontres avec les autorités administratives et coutumières des provinces et des sites d’intervention du projet ont permis la présentation du projet et des NUS sur lesquelles l’on travaille, le relèvement d’informations sur d’autres projets agricoles en cours sur les sites et sur la présence éventuelle de banques de semences communautaire. Cela a permis enfin l’organisation des assemblées villageoises.

Les assemblées villageoises ont vu la participation d’organisations paysannes des villages, de paysans, de coopératives ou groupements qui cultivent au moins une des NUS ciblées par le projet Sustlives, d’individus et de groupements qui sont impliquées dans la transformation ou la commercialisation, de représentants de la chefferie traditionnelles, de représentants des différents quartiers et grandes familles de chaque village, y inclus des personnes âgées, des jeunes, des femmes, des hommes et les minorités ethniques du village.

Outre à l’information et à la sensibilisation des communautés ce travail vise à identifier en étroite collaboration avec les communautés locales les agriculteurs gardiens des NUS, les banques de gènes communautaires, les meilleurs pratiques et à évaluer la sécurité alimentaire et les calendriers saisonniers de disponibilité des cultures.

Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes.
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