L’Université Roma TRE, représentée par le Professeur Pasquale De Muro, Valentina Callari, Joelle Caimi, Samantha Nunziati et l‘Université Abdou Moumoni, représentée par les Professeurs Lawali Dambo, Iro Danguimbo et Yacoubou Bakasso, ont mené l’analyse des besoins d’apprentissage des acteurs de la chaîne de valeur des sites d’intervention au Niger.
L’analyse s’est basée sur les résultats des travaux des groupes de discussion, sur des rencontres bilatérales et sur une visite de terrain s’étant déroulés du 4 au 9 juin 2022.
Deux groupes de discussion ont été créés : le premier groupe a inclus les représentants des services techniques, les communautés des sites du projet, les plateformes agro-écologiques et les organisations de producteurs (OP) nationales ; le deuxième groupe de discussion a impliqué les institutions de formation. Les rencontres bilatérales avec Afrique Verte Niger (AcSSA) et SwissAid et la visite au groupement des femmes au site du projet à Goudel (Niamey) ont complété l’analyse qui sera intégrée avec d’autres sources d’information, y inclus une revue de la littérature et des entretiens, pour mettre en place le programme de formation de l’année prochaine.
Cette mission au Niger complète le processus de consultation participative des besoins de formation déjà initié lors de la première mission à Ouagadougou (du 06 au 14 avril 2022).
L’analyse des besoins de formation effectuée au Burkina Faso et au Niger a d’une part a permis de comprendre s’ils existent et quelles sont les savoirs et les bonnes pratiques concernant les NUS identifiés déjà existantes sur le territoire et qui peuvent être mises en valeur dans le cadre de la formation. D’autre part cette tâche vise à comprendre quelles sont les différentes compétences qui devraient être acquises par les groupes cible de l’activité, à savoir : 1) les jeunes chercheurs, les vulgarisateurs et les étudiants universitaires (en agriculture, développement rural, sociologie rurale, économie du développement, etc.), 2) les acteurs de la chaine de valeur ; 3) les représentants de la société́ civile (autres ONG, groupes de femmes/jeunes, groupes d’intérêt) et des organisations internationales qui agissent déjà dans la chaîne.

Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes.
Ce site web a été créé et maintenu avec le soutien financier de l’Union européenne (UE). Son contenu relève de la seule responsabilité des auteurs et ne reflète pas nécessairement les points de vues de l’UE.